De nombreuses sociétés ont recours aux communiqués de presse pour informer d’une nouveauté (produit/service, événement, promotion, partenariat…) les journalistes et les clients potentiels. Sur le Web, il en va de même, mais les motivations de publication sont un peu différentes : on cherche plutôt, au-delà de l’information, à créer des points d’accès qui permettront de générer du trafic vers le site (et éventuellement des conversions) et surtout à créer des backlinks (liens entrants vers le site web). Voici quelques conseils sur la manière de procéder et les erreurs à éviter.
Sommaire
Comment rédiger un bon communiqué de presse web ?
Comme les communiqués de presse à destination des journalistes IRL (In Real Life : dans la vraie vie, hors Internet), les communiqués de presse destinés à être publiés sur le Web doivent appliquer a minima un certain nombre de règles.
Tout d’abord, il est nécessaire de savoir sur quoi vous allez communiquer et ensuite définir votre cible (l’inverse est naturellement possible).
Un communiqué de presse web est généralement un texte de 500 mots. Les communiqués de presse sous forme d’article ou d’interview sont à bannir.
Le communiqué doit proposer un titre percutant, composé de 10 mots maximum (on privilégiera aussi les titres de moins de 60 caractères, espaces compris, pour un affichage optimal dans Google). Ce titre doit résumer le contenu du communiqué de presse et inclure le mot-clé ou l’expression-clé travaillée pour le rendre visible sur le Web.
Ensuite vient le chapô, une courte introduction d’une ou deux phrases, développant le titre et résumant également le contenu du communiqué de presse. Ce chapô peut servir de snippet destiné à être affiché dans la description fournie dans les moteurs de recherche et notamment Google. Je vous préconise donc, dans cette optique, de fournir un chapô de moins de 140 caractères. Dans ces 140 caractères, vous veillerez naturellement à inclure 1 fois le mot-clé ou l’expression-clé.
Puis, après le chapô, le corps du communiqué de presse à proprement parlé, le texte qui diffuse l’information. Vous rédigerez ce texte selon la règle de la pyramide inversée (les informations les plus importantes en haut), tout en appliquant la règle des QQCOQPC (qui, quoi, comment, où, quand, pourquoi et combien).
Et, finalement, vous proposerez une conclusion. En général, c’est un rappel qui présente la société proposant le communiqué de presse, qui fournit des détails pratiques liés à l’information contenue dans le communiqué et qui peut également solliciter un appel à l’action.
Aussi, vous ajouterez toutes les coordonnées pouvant contribuer à établir un contact (nom de la personne à contacter, numéro de téléphone, email, adresse du site web).
Vous n’oublierez pas de mentionner l’objet du communiqué, le nom de la société et l’échéance de publication, situés généralement avant le corps du communiqué. Ces informations ne seront naturellement pas reprises dans la publication et sont simplement destinées aux responsables de publication.
Evitez de « bourrer » votre communiqué de presse de backlinks inutiles. En effet, la plupart du temps, soit le communiqué sera refusé, soit les liens seront désactivés. Préférez plutôt 2 liens qui pointent : l’un vers la homepage du site, l’autre vers une page interne et qui correspond à l’extension naturelle du communiqué de presse (développe l’information fournie dans le communiqué). L’ancre texte a son importance, choisissez-la soigneusement.
La publication d’un communiqué de presse web
Déjà, dans un premier temps, si vous souhaitez faire diffuser votre communiqué de presse sur plusieurs sites, je vous invite fortement à rédiger plusieurs versions de l’original, autant que versions que le nombre de sites web où vous souhaitez voir publié votre communiqué de presse.
La raison est simple : éviter le duplicate content (contenu dupliqué). Certains éditeurs de sites sont munis d’outils qui permettent de savoir si votre communiqué de presse a déjà été publié ailleurs. Si tel est le cas, l’éditeur refusera très probablement la publication de votre communiqué sur son site.
Vous modifierez donc les titres en conséquence, le chapô et le contenu du texte, tout en conservant le message qui vous souhaitez faire passer.
L’avantage de cet exercice de réécriture, outre la quasi certitude de la publication, est qu’il vous donne l’opportunité de jongler avec les liens que vous fournirez (tous ne pointeront pas forcément vers les mêmes pages ce qui, de fait, maximisera les points d’entrée vers votre site) et les ancres textes (même si les liens pointent vers les mêmes pages, vous pourrez modifier le contenu du texte servant de lien.
Bonjour,
vous indiquez que le chapô doit faire moins de 140 caractères, mais si je prends le début de votre article
« De nombreuses sociétés ont recours aux communiqués de presse pour informer d’une nouveauté (produit/service, événement, promotion, partenariat…) les journalistes et les clients potentiels. Sur le Web, il en va de même, mais les motivations de publication sont un peu différentes : on cherche plutôt, au-delà de l’information, à créer des points d’accès qui permettront de générer du trafic vers le site (et éventuellement des conversions) et surtout à créer des backlinks (liens entrants vers le site web). Voici quelques conseils sur la manière de procéder et les erreurs à éviter. »
Cela fait 582 caractères.
Bonjour
Comme vous le faites remarquer très justement dans votre première phrase, ce texte est un article, non un communiqué de presse.
Bonjour,
L’article à quelques temps mais me renseigne vraiment pour débuter.
Merci de faire partager vos connaissances.
Merci pour cet article clair qui répond à une question fondamentale pour toutes les personnes qui veulent travailler leur référencement.